Metro-Metrocable de Medellin

Correction de l’erreur de manipulation ayant vu cet article, au menu depuis fort longtemps, publié avant d’avoir été rédigé! Toutes mes confuses!

La fierté locale de la ville de Medellin (découvert lors du passage de Ludo je rappelle) est son réseau de transport en commun! Des bus bien sûr, comme partout en Colombie, mais surtout le seul métro de tout le pays!

Alors c’en est devenu un élément principal de toute visite touristique dans la cité paisa! En plus comme, je me répète, c’est l’unique réseau de métro du pays, les habitants en sont très fiers, et donc s’y comporte remarquablement bien: aucune impression d’insécurité et une propreté incroyable!

Mais le plus surprenant dans cette ville aux multiples collines, c’est l’exploitation de ce qui nous sert chez nous lors de nos vacances d’hiver au ski, les fameuses télécabines ou « oeufs ».

Ici, comme dans beaucoup de villes sud-américaine (et même à Brest il paraît), ce système est exploité en mode de transport urbain, pour rallier les quartiers, souvent très défavorisés, situés sur les pentes!

Arrivés au bout de la ligne du métro, au nord, nous escomptions enchaîner avec un petit périple en télécabine. Le tout en inter-connexion (pour le même prix quoi)!

C’était sans compter sur la fermeture annuel d’une quinzaine pour maintenance!

Mais, vraiment motivés, nous reprenons le métro pour nous rendre à l’autre installation du même genre, à l’ouest de la ville:

Pour enfin arriver au pied de la 2e ligne de Metrocable! Et l’utiliser pour atteindre le sommet, sans trop savoir ce qui nous attendait (dans les guides touristiques, seule est citée l’autre ligne, avec son quartier habitués à recevoir des touristes et surtout une seconde ligne de metrocable emmenant à …. un parc naturel)!

C’est donc parti pour un voyage au dessus des quartiers populaires de Medellin (et plus on s’éloigne du centre-ville et monte, plus ils deviennent populaires)!

A la différence d’avec nos œufs hivernaux, mais en accord avec les besoins de transport urbain, il y a des stations intermédiaires:

La ville est immense et tous les quartiers n’ont pas la chance d’être desservis!

Une fois une première colline franchie, nous redescendons dans une vallée avant d’entamer l’ascension finale….

Pour enfin arriver au terminus, la station Aurora!

Aucunement l’impression d’arriver dans un coupe-gorge, mais plutôt de participer comme beaucoup de locaux, à la balade dominicale!

Cependant il est l’heure de redescendre! Ou l’on découvre encore que certains quartiers, cachés sur le mauvais versant de la montagne à l’aller, sont en effet très défavorisés!

Rendus à la jonction avec le métro, nous reprendrons celui-ci pour retourner à l’hôtel, après cette balade atypique mais très enrichissante.

C’est aussi cela l’expatriation, à 40 ans, j’ai pris une télécabine pour autre chose que descendre une piste de ski à fond!