La Macarena
Des très petites villes de province, alanguies, perdues, isolées, Kerstin et moi en avons visité quelques unes: au Cameroun évidemment c’est la première référence qui me vient, avec ces bleds sans confort en pleine brousse, mais en y réfléchissant un peu, en Corée (surtout avec Ludo à vélo), mais aussi les petits villages norvégiens, français ou allemands! Aucun pays n’y échappe d’ailleurs!
La Macarena fut donc le premier exemple colombien de ce genre de villes-villages!! La vie y semble plus tranquille, plus lente, plus naturelle, plus confortable, presque ennuyeuse…. tu vois ce que je veux dire??
Même si, je précise dans ce cas, la zone a été très longtemps sous la coupe des FARC et de son trafic de drogue, et son ouverture au tourisme est très très récent! Donc cette impression n’est… qu’une impression!
Déjà que c’est une petite ville, son organisation avec rues en angle droit fait que celui qui s’y perd doit m’expliquer comment il a fait!
Et la plupart des choses s’organisent autour de la place centrale! Comme notre hôtel! Mais même les points vitaux pour les touristes ne sont pas loin: le débarcadère pour partir en découverte est à 300 mètres et l’aéroport à 500!
Malgré ce très petit périmètre, la moto-taxi règne en maître dans la ville… vu que le climat tropical peut rendre les journées violemment pluvieuses. Mais nous avons eu de la chance, nous n’avons eu que la grosse pluie de l’arrivée,
et une forte mais courte pluie à 2h de notre départ…..
Donc la moto-taxi collective s’y rend très utile…..
Sinon donc cette fameuse place centrale est bien arborée et très colorée:
Et comme je l’ai déjà précisé, beaucoup des bâtiments importants sont situés sur son pourtour: les 2 principaux hôtels, la boîte de nuit, 2-3 supérettes, 2-3 bars, l’église…..
J’ai également évoqué l’embarcadère-débarcadère,
donc il faut signaler que la ville est bordé par le Rio Guayabero, qui semble être une voie importante de communication!
Ensuite, il est notable que la présence militaire est impressionnante:
Ceux-ci semblent venir de toute la Colombie, passent leur temps en patrouille dans la ville et sur la rivière, mais ils doivent quand même trouvé le temps long!
Je le redis mais en l’illustrant, cette zone a été longtemps le lieu d’affrontements violents entre forces armées nationales et guérilla, avec la drogue en toile de fond!
D’ailleurs j’y ai vu mes premiers plans de la fameuse coca!
A La Macarena, nous avons bien évidemment mangé! On y a découvert le pique-nique façon, emballé dans de la feuille de bananier…..
Qui se révèle être en fait un vrai plat pour ton casse-croûte!
Mais nous y avons aussi goûté des biscuits cheloux (chelou fait t’il parti de genoux-choux-hiboux-cailloux??) au premier abord….
A se demander si la couleur des rivières du coin n’a pas influencé les pâtissiers locaux!
Voilà tu en connais autant que moi sur La Macarena, Ôoooooo Macarena! (désolé je ne pouvais pas ne pas la faire….)
Les rues sont tracées au cordeau.
J’aime l’idée des troncs d’arbres colorés. À tester á Chavasson !
Gilou va aimer !
Yvette pourrait elle s’installer comme vélo taxi !
Bises
C’est vraiment très coloré !
Avez-vous mâché des feuilles de coca ? Michèle Bérat nous en avait rapporté du Pérou ça a un effet énergisant , c’est vendu partout dans les rues des petites villes et conseillé pour les grandes randos . Moi je n’ai pas pu garder ça longtemps en bouche pour la chiquer , berrrrkkk ! bises
Coucou Yvette, j’ai mâché des feuilles de coca au Vietnam…
Et moi á Ternand…
Je n’ai pas vu d’éléphants roses.
Et toi ?
Et tu as trouvé ça comment ?
A Ternand on voit parfois de drôles de zèbres sans avoir chiquer la coca !