Capurgana, le retour

Capurgana, le retour

Voilà, une semaine de vacances, et plus d’une semaine d’articles, ce fut assez rentable comme périple!

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il a bien fallu rentrer!

Tu te dis, ça va, il a déjà écrit 2 articles sur son trajet, l’un théorique le jour de son départ, l’autre qui relatait en pratique comment s’était déroulé le-dit trajet, ça suffit non?

Oui, sauf que le trajet retour, si l’on connaissait alors ce qui allait nous attendre, outre qu’au lieu de 2 jours, tout se déroulait sur une seule journée, a été très très mouvementé!

D’abord parce que, après avoir le vendredi, réservé nos place dans  la lancha officielle Capurgana-Acandi, partant à 8h…..

billets lancha Capurgana Acandi

…. nous avons eu le malheur, au moment d’aller au débarcadère de voir surgir une pluie monstrueuse bloquant toutes les activités de la ville! Dur de prendre son mal en patience quand tu as un avion Acandi-Medellin à 11h…. suivi d’un Medellin-Bogota (moins stressant car décollant à 18h15…)!

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Ensuite cette foutue lancha…. qui se décide à partir avec 1h45 de retard! Nous sommes encore dans les temps mais j’aurais une sacré frousse! Quand, sur le ponton, ils  annoncent d’abord la lancha pour Turbo (pour, pas avec…), nous laissons passer les autres passagers! Quand la lancha pour Turbo devient la lancha pour Acandi, il ne nous reste plus que les places devant!

Sous une pluie fine, et après avoir presque chaviré encore amarré au ponton, entendu des locaux dire en douce que c’était dangereux de partir dans ces conditions, fait descendre quelques touristes car trop chargés, nous aurons droit à 30 minutes de tape-cul! Car si la mer n’était pas démontée, elle était suffisamment houleuse pour que ces places sur le premier rang à l’avant de la barque (vous savez la partie hors de l’eau qui rebondit bien…) deviennent un cauchemar pour notre popotin et nos cervicales! 30 personnes, 150CV au cul….une main fortement accroché au bord, l’autre tenant les valises qui menacent de se vautrer sur nous….. un plaisir!

Désolé mais je n’ai pas une seule minute pensé à immortaliser la scène…. j’en ai même perdu ma bague, cadeau ô combien important, fait par Mohamed « Bebeto » Anaji, comme cadeau d’adieu lors de mon départ du Niger… sa propre bague de baptême musulman, qui ne m’avait jamais quitté jusque là… et me servait de talisman….

Après cela, tu connais l’ordre des choses, ce fut… charrette… mais sous la pluie!

retour pluie (2)

Puis l’aérodrome d’Acandi…… presque victime d’inondations….

aéroprot Acandi retour (4)

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la piste pas encore, mais la route longeant l’aéroport, elle, si!

… où tout reste très artisanal, de la pesé des bagages,

aéroprot Acandi retour (3)

à l’édition des cartes d’embarquement:

Billet ADA

en passant par l’embarquement de nos bagages:

retour pluie (1)

ou encore le chassé de troupeau de vaches, qui s’étaient repliées sur la piste, car leurs pâturages étaient en cours d’inondation!

aéroprot Acandi retour (6)aéroprot Acandi retour (5)aéroprot Acandi retour (1)

On notera le dévouement du jeune employé d’ADA, muté à Acandi, qui aurait tout fait avec son pantalon à pinces, sa chemise blanche et ses mocassins: éditer les tickets, pesé les bagages, les transporter sous la pluie, chassé les vaches et même guidé l’atterrissage de l’avion arrivant de Medellin!

Avion qui finira par arriver avec une heure de retard!

Après ce fut une formalité: taxi de Medellin aéroport du centre à Medellin aéroport extéireur, avion Avianca et taxi jusqu’à la maison!

Mais rpomis à 6h du mat, sous la pluie, ou à 9h30 à peine installé dans la lancha, je n’en menais pas large!

0 commentaire sur “Capurgana, le retour

  1. J en ai encore les stigmates , cervicales et maintenant lombaires… Oui encore aujourd hui je lui sauterais bien à la gorge à ce chauffeur fou! Traumatisée!

  2. Bonjour,
    Où as-tu acheté ton vol Acandi-Medellin ?
    Le website ADA est inaccessible…
    Merci!
    😀

Alors qu'en penses-tu?