Récupération du Parque Nacional

Il y a un peu plus d’un an, je te comptais ici (enfin dans l’ancien blog) la révolte des embera chami, un peuple indigène « monté » à la capitale, lutter pour faire respecter ces droits civiques. Et qui s’était installé, avec vieillards, femmes et enfants sur les espaces verts du Parque Nacional, poumon du (presque) centre-ville de Bogota.
Je t’avais ensuite conté (mais dans un post de nouvelles en vrac du dimanche) qu’un accord avait été trouvé entre eux et le gouvernement, pas forcément sur leurs réclamations, mais sur leur déplacement toujours à Bogota (vers l’extérieur de la ville, au Parque La Florida).
Et bien depuis cette date, le Parque Nacional est en grande partie, là où s’étaient installés tentes et foyers, en récupération!
En mai donc, juste après le départ des indigènes….






Au 1er juillet avant mon départ pour la France:







A mon retour (enfin plutôt courant octobre):








J’avais prévu d’attendre la réouverture officielle, mais il semblerait que la ru-balise va rester en place jusqu’à ce qu’elle se (bio) dégrade d’elle-même dans la nature! Qui a eu lieu pour l’ouverture des balades nocturnes de Noël des bogotanais, dont on peut dater le début au 7 décembre, le Dia des Velitas!
Mais j’ai la vague intuition que l’on en reparlera, vu que ce conflit larvé existe depuis des décennies! Si tu lis l’espagnol, en voici un bon résumé. Avec toujours le même thème une expropriation globalisée, et une demande de retour sur leurs terres. Qui ne peut être assurée par l’éETat, tant ces terrains sont éloignés, isolés et surtout suscites l’intérêt privé, de compagnies minières aux exploitants forestiers, en passant par les narcotrafiquants pour leurs cultures de coca.
On dirait que l’herbe reprend sa place mais toute seule !
La nature !
J’aime bien ce parc !
J’espère que les Embera Chami sont bien installés au parc Florida …