Lina à la MARPA

Non, non pas comme pensionnaire! Quoiqu’elle a dit en ressortant, c’est exactement ce qu’il lui faudra, même maintenant à 36 ans!

Là aussi cela paraît assez anodin, mais c’est très intéressant car c’est un marquer de la différence culturel (comme pour les cimetières, déjà évoqués): comment prend-t’on soin, en Europe de nos anciens?

Si en Colombie la structure familiale reste très forte, il n’en est pas du tout de même en France, où il faut mettre en place des structures adaptées, comme la future MARPA de Ternand!

Comme ma marraine Mimi a initié cet important projet lors de son mandat de maire de la commune, et continue de donner de son temps et de son énergie pour que celui-ci voit le jour, en tant que bénévole et présidente de l’association de la Marpa des Trois Ruisseaux (Ternand), elle nous a permis d’y jeter un oeil alors que l’installation et les travaux touchent à leur fin!

Située, pour les connaisseurs, au dessus des Planches, mais rive gauche, c’est un bâtiment tout en longueur, sur un seul étage.

Une réception, une grande salle d’accueil, avec balcon, une salle d’animation, un restaurant et une cuisine (service de repas) attendent 24 pensionnaires, avec comme caractéristique que ceux-ci soit autonome!

Il compte 22 appart-studio (32m²) pour une personne et un appartement un peu plus grand pour un couple (43m²). Tous ont un extérieur, certains donnant sur la colline, et les autres sur la vallée et le vieux village. Là encore, les habitants possèdent une petite cuisine et peuvent donc manger « chez eux ». Grande salle de bain, adaptée au 3e voir 4e âge, système d’alarme à la personne dans chaque chambre, tout a été bien pensé! Ils peuvent par exemple avoir leur propre machine à laver, ou faire appel au service de blanchisserie de l’établissement, entre autres!

Maintenant le projet attend le feu vert des autorités pour accueillir ses premiers pensionnaires, qui ne se bousculent pas au portillon, l’idée étant trop neuve dans ces contrées, mais je ne doute pas qu’il y aura au contraire une liste d’attente dans peu de mois, avec un directeur dynamique comme Tom, un copain du collège! Il faut simplement franchir les barrières mentales allant de l’image des EPHAD (ce que la MARPA n’est pas du tout), l’idée d’abandonner un chez-soi où l’on vit depuis des lustres, voir abandonner ses meubles ou plus compliqué encore, ses habitudes, pour en reconstruire d’autres, dans un confort plus grand!

En tout cas chapeau Mimi pour ce projet!