Road-Trip Noël, la redescente
Notre court séjour à Puerto Escondido touche à sa fin, et nous devons donc reprendre la route vers le sud, chacun des pilotes ayant ses obligations: Vincent de passer Noël avec ses enfants, Ferny de monter gérer son hôtel à Palomino et moi, de passer un peu de temps avec Lina à Cucuta ou ailleurs!
Le 21 au matin, nous remontons donc sur nos motos, avec comme objectif d’atteindre le soir-même la magnifique ville coloniale de Mompos, située aux bords du fleuve Magdanela. Ville que j’avais déjà explorer avec Steph, Zack et Karelle.
Après un jour sans moto (enfin juste quelques kilomètres dans le village de Puerto Escondido), il faut se remettre en route! Avec une première étape commençant par de la piste, la seule portion du périple, pour atteindre la jolie petite station balnéaire de Monitos….. puis la route pleine de trous passant à San Bernardo del Viento, afin d’atteindre tard dans la soirée Mompos.
La première partie est ensoleillée mais un peu compliquée par la multitude de pistes disponibles, nous devons régulièrement demander notre chemin, avant de parvenir à Monitos.







Ensuite direction Santa Cruz de Lorica, là aussi ville que je connaissais, principale porte d’entrée de l’émigration « turque » (en fit principalement syrienne et libanaise)….. où l’on s’arrête d’abord chez un mécano pour refixer la caisse de Ferny. Puis on jette un coup d’oeil à la ville.









Ensuite une portion de route assez plane mais fort peu agréable à cause des nombreux trous qui la rendent difficile! Puis l’événement qui aurait pu tout changer: à la sortie de la ville de Sincelejo, la route est bloquée, des jeunes du village qui ont vu leur boulot (extraire du sable de la rivière voisine) interdit et la concession donnée à une entreprise!

Après 20 minutes, nous suivons nombre de motard qui passent par un sentier défoncé… et nous ne perdrons au final que 45 minutes. Mais qui seront cependant celles qui nous ferons arrivés de nuit! En passant par le pont, inauguré depuis mon dernier passage!





Quelques atermoiements pour l’hôtel (sans réception, nous avons pas mal attendu)…. et une splendide pizza (je me souvenais du lieu):



Viens la balade nocturne dans cette belle ville coloniale!










Le lendemain, re-visite, de jour, petit-déjeuner au bord du fleuve, et achat: les bijoux en filigrane en argent sont réputés et cela tombe bien juste avant Noël!





















Il reste maintenant 2 étapes: la suivante pour rejoindre Sabana De Torres, où il n’y a rien à voir, mais qui fait une bonne étape intermédiaire, coupant la route en 2 jusqu’à Bogota.
Après une belle route dans la zone humide du Rio Magdalena…. qui aurait été idyllique si Vincent n’avait pas rencontré une vache …. de plein fouet…. sans trop de mal pour le bonhomme, un bras douloureux et un genou écorché, tiens cela me dit quelque chose, mais un arrêt chez le mécano à El Banco, pour changer les rétros et les clignos… pendant que Ferny et moi faisons tendre et graisser nos chaînes. Puis on évite d’écraser un paresseux qui traverse la route à la vitesse de l’escargot enragé (mais on en reparle)!


La suite aurait du être encore plus simple, de l’autoroute… mais c’était sans compter sur ma première crevaison en 24.500 km, heureusement lors de la traversée d’une bourgade, ce qui ne m’obligera à pousser la moto que sur 1000 mètres avant de trouver un montallantas, tenu par 3 jeunes sympas et efficaces!



C’est donc encore une fois de nuit que nous arrivons à bon port, l’hôtel que j’ai déjà utilisé 2 fois lors des mes aller-retours pour Riohacha!
Un tour dans la piscine et un repas avec des voisins fêtant 25 ans de mariage… .et au lit, car demain nous décollons de bonne heure!




Dernière étape donc, qui ne sera pas commune, car si eux redescendent pour une longue étape (450 km), je les abandonne au bout des 35 premiers pour filer plein est à Cucuta, via Buccaramanga (350km).
Tu restes sur ta fin, car il y a au final peu d’images de la route!! T’inquiètes, la vidéo arrive!
Encore une bonne étape avec des mésaventures , on attend la vidéo !!!!
Oui oui elles arrivent, en bloc même!!
Un motard chanceux…
Crever a moins d’un km d’un mécano c’est quand même bien joué !
oui j’y ai pensé plus d’une fois: cela aurait pu être sur l’autoroute à 40 km du 1er bled, ou pire, seul sur une piste….. Pour une première c’est plutôt soft!
Tiens destins croisés, encore une histoire de vaches. Comme celles qui se sont échappés et retrouvés sur l’A6 à Belleville lundi. Bilan 2 vaches tués et un accident. Dangereuses pour elles et les autres ces bêtes.
ah là c’était plus soft, une légère chute à basse vitesse, et promis la vache point de mal!!