Barrancabermeja
Avant d’aller plus loin, un avertissement: revoici les articles lights, c’est à dire avec plus d’images que de mots et une mise en forme aléatoire puisque écrits sur la tablette depuis mon lieu de villégiature à Riohacha (avec anticipation car je n’y suis plus)!
Je commence donc avec un résumé de mon périple aller et une présentation de la ville de Barrancabermeja où je me suis arrêté une nuit et pour 3 raisons: il me fallait une étape, inconnue si possible; jeter un oeil à cette cité pétrolière dont tout le monde m’a dit qu’il n’y avait rien à y voir et vérifier si en y allant j’apprendrais à prononcer son nom (« rr », « r » et « j » sont 3 sons différents de »r »).

Parti fort tôt (5h)…. en explorant une nouvelle route ( Barbosa-Cimitarra-Puert Araujo) magnifique….
…..je vois mes 1ers puits et j’atteins cette fameuse ville vers 14h.

D’abord, se loger, garer la moto et prendre une douche.
Puis alors vient la découverte de la ville….

Comme je suis en mode minimaliste, que si un village indigène existait depuis des siècles, la ville n’a d’existence officielle que depuis 1922. Autant te dire que pour les vieux quartiers, tu peux repasser! Église, cathédrale, marché ou mairie sont ce que tu peux trouver de plus authentique.
La ville est située le long du Magdalena elle-aussi et a donc un muelle et un terminal de transport fluvial.
Mais elle possède surtout la plus grande raffinerie du pays, fournissant plus de 95% des besoins en produits pétroliers de Colombie….. en pleine ville!
Et tout est lié au pétrole niveau….. monuments! Je te laisse apprécier !
Mais bon visiblement l’armée, les pompiers ou la SPA étaient jaloux…..
Le clou du spectacle étant quand même le Cristo Petrolero….. mélange en statue métallique de la foi et du capitalisme débridé:
En tout la ville est très commerciale et l’argent semble couler à flots.
Le lendemain c’est heureux du sentiment de devoir accompli que je poursuivrait ma route de bonne heure….. réveillé tôt …. par les ouvriers des compagnies pétrolières pour qui il n’y a pas de dimanche! Pour moi non plus, 10h30 de moto et 650 km pour rejoindre Lina, lancée en pleine fiesta!
En tout cas…. cette ville a le plus long « I love…. »…. mais opération réussie je sais en prononcer le nom!
Belle ville encore bien colorée !
Et un hôtel confortable…
Et Lina avec bouffe et fiesta !
La covid est moins sévère qu’ici ….
Je trouve que cette ville colorée méritait bien sa découverte , elle a son originalité si pétrole et argent y coulent à flots !!!