Pas simple la vie d’éleveur

Tu le sais, pour explorer d’autres côtés méconnus de la vie colombienne, je me suis lancé dans l’élevage… de bufflonnes. Enfin pas vraiment, moi j’ai juste mis les sous pour acheter 16 têtes (Lina 3 et les Maggi 2, soit 21 au total). L’éleveur, celui qui a le gros du boulot, c’est mon pote Juan, le mari de ma collègue Claire.

Et les soucis sont pour lui! Car nous avons appris une triste nouvelle…..

Une de nos bufflonnes a été retrouvée morte dimanche matin!

La 1569-85….. identifiée par son marquage!

Donc Rosie s’en est allé au paradis des vaches! Mais même dans sa mort est « exotique »: il semblerait vraisemblablement, que son décès soit du à …. une morsure de serpent!

Je n’ose pas imaginer la puissance du venin si cela terrasse une bufflonne de 200 kg et son effet sur un être humain n’en pesant que 70.

Et comme il est bien connu que les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules, dans la semaine, second décès.

Une noyade dans une flaque de boue: enfin l’animal a été extirpé vivant du piège, mais elle avait du trop s’épuiser pour tenter de s’en sortir et est donc morte plus tard…..

Même si cela ne concerne pas une de « nos têtes » cette fois-ci, Juan accueille plus d’une centaine de bêtes de différents propriétaires, c’est très fâcheux, car le contrat liant l’éleveur et le propriétaire de la bête stipule que le premier doit garantir l’investissement du second. Donc quand tu commences juste, ce sont le genre d’événements, courant globalement par ailleurs, qui peuvent mettre l’exploitation et ton projet en danger.

C’est pour cette raison que j’essaie de lui dire de ne pas s’affoler pour notre accord, moi ce qui m’intéresse, c’est la pérennité du projet, plus que mes sous (nos sous, car en l’occurrence Rosie appartenait à Yann et Julia….)!

Allez Force et Courage Juan!