(Les boulets en) Road-Trip Moto: étape 4

Donc on continue la route: aujourd’hui l’étape 4, avec une journée d’exception, car Alex et moi, plutôt rodés en voyage de tout type, on a joué aux débutant! L’objectif était de dépasser Popayan, et s’arrêter dans une zone peu touristique aux environs de Mojarras! Mais rien ne s’est passé comme prévu!
Car au petit matin, je me suis aperçu que mon téléphone n’avait pas chargé durant la nuit: et pour une bonne raison, la broche de rechargement étant cassé!
La carte: et donc, premier écueil, pas de possibilité d’enregistrer le parcours via l’application Wikiloc.
La route: deuxième effet kiscool, pas d’image de la route non plus!
Aventure du jour: oui je t’en parle avant d’évoquer la nourriture ingurgitée ce jour ou l’établissement qui nous hébergera, il faut quand même t’expliquer le phénomène de pieds nickelés! Après s’être félicités d’avoir réussir à sortir de Cali sans se perdre, compte-tenu de mon absence de moyen de communication, qu’une petite erreur nous fut fatale: l’un qui s’arrête pisser, l’autre qui attend puis qui fait demi-tour, qui croise son pote, qui ne le voit pas et on se retrouve avec celui qui se croit derrière est en fait devant…. Un classique!
Non, le côté pieds nickelés, c’est de ne pas avoir anticipé: pas de point de rendez-vous fixé, pas de stratégie définie auparavant alors que la situation pouvait rapidement dégénérer, et même le numéro de téléphone d’Alex pas noté sur un papier, histoire d’appeler à un point « minutos » ou en interpellant un passant!
Il nous restait une dernière chance, anticiper ce qu’allait faire l’autre! Or j’ai parié sur le premier embranchement, peu avant Popayan, où j’ai attendu 1h20 (et vu passer 1200 motos), en pariant sur un demi-tour d’Alex ou son arrivée si il s’était arrêté m’attendre et que j’étais passé devant lui sans l’apercevoir! Lui a parié, après avoir attendu en 3 endroits, mais plus loin, qu’on se retrouverait à l’adresse un peu vague que l’on avait évoquée!
Résultat, pour moi un achat d’urgence d’un nouveau téléphone portable à l’Exito de Popayan, pour le contacter via…. notre mail pro puisque les contacts n’étaient pas mémorisés sur la carte SIM mais… dans le téléphone.
Et pour lui une nuit dans un relais-routier peu engageant, alors que je restais à Popayan, où j’entrais, en plus, sous la pluie dure et y trouvais un petit hôtel!
La nourriture: et où je m’offre mon seul repas de la journée, à base de la spécialité locale, les empanadas de Pipian, avec Aji de mani, la sauce arachide locale! Sans oublier la petite bière pour se remettre de ces émotions!
L’hébergement: hôtel basique, moto garée dans le patio, mais bon marché (60.000 cop, soit moins de 15€) et un accueil très sympa!
Et une fin de soirée en balade dans la ville, avant un sommeil réparateur, car demain il faudra rattraper Alex, qui a 200 kilomètres d’avance!
Et promis, demain on rattrape vraiment Alex! On le retrouve à son « hôtel »….
Hou la la mon neveu….
Moi qui vantait tes talents d’organisateur !
Voilà qui n’est pas bon pour ta réputation !
Bonne chance pour la suite !
J’étais devant, j’étais derrière…, l’essentiel c’est de vous être retrouvés.
Étonnant de ta part!!!
Mais rien de grave quand même.
Expérience qui permettra peut-être d’améliorer l’anticipation pour la suite ! Mais c’est vrai que sur le moment , ça devait être flippant !