Sport à Riohacha

Que j’ai repris in-extrémiste, le dernier jour de mon séjour sur place: il faut dire que malgré la chaleur et l’humidité oppressante, courir ou faire du vélo le long de la plage (fermée cause covid) et sous les palmiers, c’est toujours exotique!

Sauf qu’entre les vacances mais surtout une mauvaise blessure bête liée à la moto, je ne pouvais pas vraiment marcher les premiers jours et j’ai repris un poil précipitamment!

Car, motard débutant, quand je prends une piste boueuse, que je n’aime pas, presque autant qu’une piste sableuse, j’ai tendance à éviter les ornières profondes faites par les camions, très boueuses ou remplies d’eau dont tu ne devines pas toujours la profondeur! Donc je passe sur le terre-plein du milieu! Logique non?

Sauf que quand un obstacle imprévu ou une erreur de pilotage t’oblige à t’arrêter sur ce terre-plein, tes pieds ne touchent pas le sol, d’aucun des côtés (car tu te rappelles qu’il y a des ornières de chaque côté): donc c’est un peu Benny Hill, tu te vautres comme une bouse, à l’arrêt! Et quand en plus t’es con comme un manche (Thierry rien contre toi), tu essaies de retenir le poids de la moto, et de ton passager, Juan en l’occurrence, ben tu sens un muscle de la cuisse qui pète d’un coup, et tu tombes quand même! Puis comme il te reste 100 bornes de pistes très techniques à faire, tu vas solliciter ce muscle toute la journée!

Donc le soir et les jours suivants furent douloureux!

Mais le dernier vendredi (30 octobre) je n’ai pas résisté à une sortie footing matinale (très matinale 5h45) avec Lina le long du Malecon de Riohacha!

Bon le GPS a tilté et Strava signale l’activité comme frauduleuse (pas bête, 7,5km en 35 minutes, très bon rythme de reprise!!)… alors je te redessine le trajet réel, plus proche des 5 km en le même temps!

A cette heure-là, nous sommes loin d’être les seuls, mais les colombiens ne marchant que peu la journée, faire du sport consiste surtout à enfiler une tenue fluo, prendre une bouteille de boisson énergisante et marcher!

Direction l’est, passage du pont, levé de soleil et course le long de la plage….

La miss a un genou qui grince, alors arrêt étirements….

Retour par la plage, puis petit détour par le Muelle, le « ponton »:

Passage sur la plage, près des bodybuilders (drôle baignade interdite, mais agglomérations autour des appareils de muscu autorisées) pour finir au bout du boulevard à la Casa de la Cultura (elle aussi fermée)!

Et après réconfort!!

Puis le soir, donc au soleil couchant (le sport est autorisé de 5h à 10h le matin puis de 16h à 20h le soir), à une location bon marché (80 cents, 4000 pesos l’heure) d’un splendide VTT collector lourd comme un cheval mort et rouillé à point…. pour faire une dizaine de bornes au même endroit et dans la ville! Avec Lina toujours et Dani son coloc aussi!

Toujours vers l’est au départ, même pont, mêmes palmiers et un peu de piste plus loin que le matin:

Retour tout à l’ouest par l’intérieur de la ville, sans prendre la piste cyclable…. inutilisée car inutilisable, pour voir la (même) mer mais de l’autre côté de la cité:

Retour chez le loueur pile à l’heure, et là encore petit réconfort aux cabanes à jus de fruits frais!

Mais là, Starva, avec 11 kilomètres en 45 minutes, il ne signale pas l’activité sportive!!