Stades du monde, version Pro, 2e partie

La suite donc, avec les 3 derniers pays habités!
Cameroun: un seul stade à mon actif! Il faut dire qu’il n’y en a pas des masses, un peu plus depuis les constructions pour accueillir la CAN 2019 (ce qui ne pourra se faire finalement pour cause de …. retards dans les travaux).
Stade National Amadou Ahidjo de Yaoundé: Assez vétuste (mais rénové apparemment en 2016), immense (40.000 places à l’heure actuelle mais a accueilli 120.000 spectateurs dans les années 80) et bouillant comme on l’imagine en Afrique.
J’y ai d’abord assisté à des match du championnat national de 1ère division camerounaise avec ces noms du passé qui m’ont fait rêvé gamin, comme le Canon de Yaoundé, que j’ai vu affronter le Coton Sport de Garoua, le club phare lors de mon passage et les plus exotiques Renaissance de Ngoumou contre les Panthères du Ndé (oui, 2 matchs avec le même ticket, mais vu la foule, pas de soucis).
Un match des Lions Indomptables, contre la fort peu cotée Guinée Bissau (après Cuba, la Nouvelle Zélande et le Monténégro, j’ai le chic pour les oppositions internationales non?) avec des experts Ti Loulou et Laurent H.
Mais surtout un effrayant Cameroun-Sénégal, avec au bout la qualification pour la CAN. Effrayant car une foule immense, un pénalty raté d’Eto’o qui envoie les Lions … de la Teranga à la CAN et nous valu un retour peu sécuritaire, avec les blancs (comme le sélectionneur) sur qui on rejetait la faute!
Entre ça et le folklore en tribune, ce furent au final de grands souvenirs:
Corée du Sud: dans ce pays peu réputé pour le football, avec pourtant un peuple qui se vêtit de rouge quand jouent les guerriers Taeguk, j’ai eu le loisir de voir pas mal de match, en tout genre, dans des stades tout neuf, puisque sortis pour la plupart de terre pour la coupe du monde 2002.
WorldCup Stadium de Séoul: un magnifique écrin, de 66.700 places superbement desservi par le métro (le stade le plus accessible que j’ai eu à utiliser).
Et c’est là que j’ai eu l’occasion de voir des matchs atypiques: 2 de la sélection nationale, un exotique Corée-Nouvelle Zélande…. pour les adieux de Cha-Du Ri, une star de la sélection!
Mais surtout un Brésil-Corée du Sud! Avec Kauê, le partenaire brésilien des Han River Spitfires!
Mais j’ai également eu la chance d’assister à une finale de Champion’s League d’Asie, entre le FC Séoul et le Gangzhou Evergrande de Marcelo Lippi (en match aller-retour, perdu au final par le club coréen).
Ou un quart de finale de cette même coupe, l’année suivante, avec Gilou et Yvette, contre les japonais des Kashima Antlers.
A Séoul, je peux te présenter un seul autre stade, qui permettra encore de te montrer mon ouverture d’esprit sportive!
Jasmil Baseball Stadium: construit pour les JO de 1988, et quasi seule structure régulièrement encore utilisée, car les coréens sont fans de baseball (comme beaucoup de pays ayant été occupé par les américains: Cuba, Japon, Corée, Philippines,….), de 30.500 places quand même.
J’y ai accédé 2 fois, mon pote et collègue Clément m’ayant initié à ce sport (à le regarder je veux dire)!
Je ne l’ai ni expérimenté, ni même visité, mais je ne résiste pas à placer ici quelques images du Stade Olympique de Séoul situé à 2 pas du précédent (ou l’inverse en fait). Car c’est quand même un stade historique (disqualification de Ben Johnson, 3 médailles de plus pour Carl Lewis…), cela rappellera des souvenirs aux gens de ma génération (et plus)!
Mais j’ai aussi exploré un autre stade, en province cette fois, et j’ai même fait coup double en pouvant assister à une rencontre de mon club de coeur… l’OL!
Jeonuju WorldCup Stadium: stade de 42.400 places, construit lui aussi pour la coupe du monde 2002, situé donc dans la ville de Jeonju, et hôte du club réputé en Corée du Jeonbuk Huyndai Motors.
Qui est donc le même sponsor que l’Olympique Lyonnais, qui avait donc été invité pour un patch amical de fin de saison: nous avions , avec le lycée, organisé un déplacement pour y assister!
Enfin je replace (j’essaie de le placer le plus possible) ici mon expérience dans le mannequinat …. pied, où j’ai passé une journée à vivre la vie de modèle, dans le stade du club d’Incheon!
Colombie: ici aussi, même si je ne perds pas espoir, je n’ai pénétré que dans un seul stade!
Stade Nemesio Camacho El Campin (El Campin) de Bogota: le plus grand stade de la capitale colombienne (40.300 places) malheureusement ouvert à tous les vents (et avec le climat pluvieux de la ville, pas toujours très confortable d’y assister à une partie).
Là, pas de match de la sélection, celle-ci jouant toujours à 14h sous le soleil, les 35° et les 98% d’humidité de Baranquilla, dans la plus grande tradition des conditions d’accueil les plus défavorables pour les sélections adverses) mais des matchs du compliqué championnat colombien.
Premiers pas lors d’un Millionarios-Atletico Nacional, un des clubs de la ville, et son pire ennemi, de Medellin, guidé par Juan Manuel et Gaby.
Puis, un (très) humide Millionarios-America Cali, demi-finale du championnat (de fermeture ou d’ouverture, impossible de se rappeler, en tout Millio avait fini champion), toujours avec Juan Manuel.
Et puis pour ne pas faire de jaloux, un 8e de finale de l’Independiente Santa Fe, l’autre club de la capitale, contre le Deportivo Tolima, champion en titre.
A noter 2 choses: de ces 3 matchs, j’ai assisté à 3 pauvres 0-0, qui tenaient plus de la boucherie que de football.
Tout dépend combien de temps je reste, mais je pourrais bien retourner dans un stade totalement différent! Car est lancé un projet de rénovation de la zone, qui comprend aussi la Movistar Arena…. et par là même, la bonne idée de couvrir complètement le stade!
Après, sous quels délais, cela je ne puis te dire!
De bien belles constructions…
J’aime bien l’idée que les supporters puissent se mouiller !
J’adore ce récapitulatif , on sent bien la passion du foot !!!!
En Colombie , il n’y a pas que les joueurs qui mouillent le maillot …