Migrations mondiales 2018: la Colombie

Une petit article sur un thème totalement d’actualité, et sur lequel j’ai lu dernièrement un ou deux articles! Or le nom de la Colombie y revenait souvent….

Mais pour commencer, une définition!

Qui est un migrant ?

Selon l’Organisation Internationale pour les migrations, un « migrant » s’entend de toute personne qui, quittant son lieu de résidence habituelle, franchit ou a franchi une frontière internationale ou se déplace ou s’est déplacée à l’intérieur d’un Etat, quels que soient : 1) le statut juridique de la personne ; 2) le caractère, volontaire ou involontaire, du déplacement ; 3) les causes du déplacement ; ou 4) la durée du séjour.

Je suis donc un migrant…… mais ceci est un autre débat!

Or dans tous les schéma et autres cartes ou graphiques que j’ai ensuite consulté pour produire ce post, la Colombie revenait souvent pour 2 raisons principales, l’une interne et l’autre externe!

1. Cette fameuse et très longue guerre civile, même si les accords de paix ont été signés en 2016, qui a provoqué d’énormes déplacements internes de population!

Et la crise vénézuélienne qui a jeté de nombreux habitants de ce pays sur les routes, et comme la Colombie possède une immense frontière commune, elle est un énorme destination pour ces migrants là!

Ce que montre cet étrange graphique, avec à gauche les pays d’origine des migrants et à droite les pays de destination de ces mêmes migrants!

La crise vénézuélienne fait donc  de ce pays le 3e « fournisseurs », derrière 2 pays en guerre (Syrie et Afghanistan) ce qui montre, selon moi, la gravité de la situation.

Je me permets donc quelques découpages montrant leur pays de destination préférentiels et en premier lieu, la Colombie donc!

Majoritairement vers des pays hispanophone d’Amérique du Sud (mais aussi vers les USA) et plus d’un million donc en Colombie.

De quoi déstabiliser le pays, même si j’ai trouvé les colombiens plutôt accueillants (certains se souviennent peut-être qu’au pire moment de la guérilla, plus de 4 millions d’entre-eux avaient trouvé refuge de l’autre côté de la frontière, certains y vivant encore). Cependant il faudrait que la crise ne dure pas trop, car les tensions augmentent rapidement, les vénézuéliens cassant les prix du marché du travail en acceptant des jobs en dessous du salaire minimal (mais ce sont bien les employeurs qui en profitent) et les actes de délinquance en augmentation leurs sont attribués par la population!

Enfin pour toi je ne sais pas, mais pour moi, ça m’a permis de relativiser avec « nos » problèmes de migrants en Europe, qui sont en comparaison simplement chiffrée, des broutilles!

Attention je parle niveau comptable, car pour un migrant, fut-il syrien, afghan, érythréen, congolais, cette épreuve n’en reste pas moins un cauchemar!