Capilla y lagunas de Siecha

Les dimanche se suivent et se ressemblent (un peu): un levé matinal pour cause de voisins festifs….

Voilà ce que cela donnait à 8h… et promis ce n’était pas le début de la fête….

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=qTtlgFM1tds&w=560&h=315]

J’ai donc enfourché ma moto une nouvelle fois, mais seul et avec l’objectif d’aller beaucoup moins loin que la semaine passée!

Double objectif donc: jeter un oeil à la Capilla de Siecha mais aussi à une future balade aux lacs de Siecha, situés dans le Parc National de Chingaza (mais à partir d’une des entrées les moins connues de ce parc)!

Aussitôt dit, aussitôt fait: départ à 8h05, le plein au péage de La Calera….

Puis la belle route (enfin terminée) jusqu’à La Calera et ensuite vers Sopo ou Guasca….

et à 9h, je donnais un billet de 2000 pesos au vieux voisin de la Capilla de Siecha pour y jeter un oeil (oui, c’est le prix officiel, même si le gars débarque de nulle part pour te demander ta contribution)!

Un spot paisible pour les ovins apparemment!

Et un lieu intriguant mais laissé un peu à l’abandon, malgré une visite « payante »!

Avec même un étage!

Alors, pour la minute culture, je ne suis pas certain d’avoir compris: capilla veut dire chapelle (mais dans ce cas c’est grand je trouve) et elle a fait partie d’une hacienda (ferme, dont il semble que les quelques pans de murs en ruines à côté sont les dernières traces) construite au XVIIe siècle par des colons.

Ensuite je voulais aller jeter un oeil à 3 petits lacs, situés dans le paramo et à l’intérieur du PNN Chingaza. Mais comme je n’avais pas tout compris en déblayant le terrain sur Internent le matin avant de partir, je voulais simplement identifier l’accès et si possible me renseigner sur la faisabilité d’une rando… un autre jour!

J’ai donc repris la (belle) piste ….

pour arriver de manière un peu aléatoire et chanceuse au point ultime avec le poste de contrôle de l’entrée dans le parc national! D’où j’ai continué à pied jusqu’à la cabane des gardes!

Vue sur le coin:

Et le système de régénération de l’eau du paramo, le réservoir d’eau potable de Bogota:

Je sais donc maintenant: que l’on paye l’entrée comme partout pour accéder au parc (javais espoir que, comme c’était une petite entrée difficilement accessible….), que l’on peut monter jusqu’à la cabane en moto (mais pas en voiture, piste trop difficile), que la rando dure 3h aller-retour, et que pour la préservation de l’écosystème, seuls 60 personnes par jour sont autorisées à y accéder et qu’il vaut mieux, soit arriver tôt, soit réserver son entrée … 15 jours avant!

Voilà, fin de matinée (11h) il était l’heure de reprendre la route (après être redescendu à pied jusqu’à mon engin motorisé)! Enfin la piste plutôt pour retourner à La Calera, au milieu des mimosas en fleur!

Puis en arrivant aux abords de La Calera….

… je me suis aperçu que j’étais dans la vereda (en français… le hameau…) de la finca de Jean!

Je décidais donc de voir si il y était réfugié pour lui faire une petit coucou!

Et un gros quart d’heure plus tard, je redescendais en ville!

Au final, encore (je vais arrêter d’user de ce genre de vocabulaire) une belle sortie, sous le soleil, dans de fabuleux paysages et sur des pistes plutôt confortables….

Et super bonus, un odorant bouquet de mimosa que je n’ai pu m’empêcher de cueillir!