Carrera del Campo de Tabio le récit

Passée depuis quelques temps déjà, mais comme je suis un peu débordé, voilà seulement maintenant ce fameux post Carrera del Campo Tabio le récit. Enfin non pas débordé, mais avec pleins d’articles à produire.

Famille

En fait cette course avait pour but de dire aux jambes et aux pieds de se préparer, car reviens en force les épreuves de trail en nature. Mais surtout cela nous donnait l’excuse de s’incruster dans la famille de Monchi, la grande sœur de Lina, de son mari Daniel et de leur 4 enfants, Miguel le plus grand et les triplés.

Trajet à moto, avec quelques gouttes de pluie au début! »

Nous y arriverons donc le samedi dans l’après-midi, après être passés récupérer les dossards sur la place centrale du village. Et de passer avec eux la fin d’après-midi du samedi, et un temps post course le dimanche en fin de matinée.

Course

Départ, non du Parque Central comme souvent, mais du « Foro » un grand espace ouvert à quelques rues de là. Idéal pour garer la moto et s’échauffer.

Échauffement perturbé, juste le temps d’une petite interview pour Lina, que sa posture professionnelle doit faire passer pour une des favorites auprès du journaliste retraité du Patriote Tabioso.

Course de village et première édition, je pouvais, avant même participer, écrire ce paragraphe. Organisation bancale, départ prévu à 9 heures, effectif à 9h30. Le 15K devait partir en premier, le 6 partira d’abord et dans la précipitation. Suivi du 15K….1 minutes plus tard (alors qu’ils prévoyaient 15 minutes….). Avec des coureurs pas prêts, qui au café, qui aux toilettes… Tu te retrouves au bout de 500 mètres à rattraper dans un joyeux bordel, les plus lent du 6K.

Tu ajoutes l’absence du préposé au « demi-tour » (les 6K revenant sur leur pas après 3km). Qui fait que les plus rapides de cette distance feront pour certains jusqu’à 4km en plus…. Et qui foutra un bazar monstrueux au moment de la remise des prix (300.000 pesos au vainqueur, soit 75 euros quand même). Puisque certaines coureurs auront parcouru plus de distance et plus vite que les vainqueurs annoncés par l’organisation!!

D’ailleurs ils jetteront l’éponge, ne présentant pas les podiums du 15K (hommes, femmes et master), renvoyant à un futur et hypothétique mail, l’annonce des résultats.

En gros, nous concernant, heureusement qu’il y avait la famille! Et je pense que nous n’y retournerons pas.

Alors pour les illustrations de l’épreuve, tu n’as que cela à te mettre sous lq dent.

Performances individuelles

Lina et moi étions inscrits sur le 15K.

Que je bouclerais en 1h10′, mon objectif. Sauf qu’il manque 250 mètres pour faire 15. Soit en gros 1h11´.

Soit, pour 4:46′ du kilomètre, 12 secondes moins bien, par kilomètre, par rapport au semi du Casanare. L’explication, outre peut-être la fatigue accumulée, est simple: épreuve courue à 2750m d’altitude (contre 260m pour celle de la semaine antérieure). Avec 140m de D+, quasiment rien pour un trail, mais qui casse le rythme régulier que tu peux avoir sur le plat.

Et une fréquence cardiaque qui s’envole d’un coup après 2 kilomètres.

Pour Lina, je lui avais fixé comme objectif de boucler ces 15K entre 1h25´ et 1h30´. Ce qui fut fait en un peu plus de 1h28´.

Classements

Ce fameux mail, nous l’avons attendu…. Il n’est jamais venu! mais sur le site de la course, dès le lundi, nous avions accès aux classements.

Honneur au podium d’abord. 52 minutes pour boucler 15 kilomètres, bien! Et 164 classés, pour une indication du nombre de participants.

Lina

1h29′ au temps pistolet, 66e place au général

Mais surtout un top 20 chez les femmes (17e)

Et un beau diplôme!

Manu

1h11′ comme référence pistolet. 19e place au général (sur 164 donc).

16e si l’on ne prend en compte que les hommes et 5e chez les vieux, pardon en Master (plus de 40 ans). Plutôt satisfait de ma performance.

Et le même beau diplôme!

Des temps qui nous placent plutôt dans le haut du panier si l’on jette un œil aux répartitions par temps.

Une dernière photo en famille…

Et il fut temps de rentrer, toujours à moto mais sous le soleil!