Jerico

Nous avions prévu 2 nuits à Tamesis. Et un passage éclair à Jerico pour y déjeuner. Mais le planning en Colombie se décale souvent rapidement et rarement dans le sens du gain de temps. Et comme c’est un village que j’avais traversé en coup de vent mais qui m’avait plu, on décide de monter passer une nuit à Jerico!

Une excellente idée, et pas que pour l’hébergement de grand luxe à prix cassé que nous y occuperons.

Et pourquoi une excellent idée et un coup de cœur?

Malgré une première balade sous la pluie dans l’après-midi de notre arrivée (pour jeter un oeil mais surtout nous sustenter). Donc centrer sur la Plaza … central justement.

Pour la couleur des maisons?

Beaucoup moins ancienne (fondée en 1850) que Santa Fe de Antioquia visitée la veille, donc moins coloniale, ses maisons ont quand même déjà du cachet architectural, mais surtout de splendides couleurs. Comme à Salento ou Filandia, ou encore Jardin, mais avec le côté très touristique en moins. Il y a encore une vraie vie de village de campagne colombien. Surtout le lundi après l’afflux massif des touristes de Semana Santa, où l’on a bien senti que les locaux reprenaient possession de leur ville.

Pour sa place centrale?

Entourée de cafés et de restaurants, mais courus de la population local (et pas gentrifiés comme dans certains villages pré-cités à voir les ….. prix proposés)

Version diurne:

Ou version nocturne…

Pour ses églises?

Bizarrement celle, imposante, de la Place Centrale est la plus moderne, et la plus moche.

Mais d’autres aux détours des petites rues sont mignonnes! De jour comme de nuti..

Pour son Parc des Fondateurs?

A deux pas de notre hôtel, après un passage sur un pont en pente.

Qui rend donc, comme son nom l’indique, hommage aux fondateurs de la ville.

Lui aussi visité de jour comme de nuit.

Pour son jardin botanique?

Sans prétention, un simple écrin de verdure avec quelques noms de plantes apposés ici ou là. Mais son entrée sympa, cadre idéal pour une nouvelle photo de profil prise par l’artiste ByLina ou son petit pont … de bois.

Pour Santa Laura la seule Sainte colombienne?

Béatifiée en 2004 par Juan Pablo II surtout pour la reconnaissance de ses vertus héroïques. L’Église catholique a reconnu la vie et l’œuvre de Mère Laura comme un exemple exceptionnel de foi, de charité et de dévouement envers les plus marginalisés, en particulier les communautés indigènes de Colombie. Elle a fait preuve d’une force spirituelle et d’un courage remarquables face à l’adversité et aux préjugés de son époque. Mais surtout pour un miracle attribué à son intercession. Pour qu’une personne soit béatifiée, l’Église exige la reconnaissance d’un miracle qui a eu lieu après sa mort et qui est attribué à son intercession. Dans le cas de Santa Laura, un miracle survenu en 1993 a été reconnu. Il s’agissait de la guérison inexpliquée d’une femme souffrant d’une maladie incurable.

Pour son sommet surmonté d’un Cristo Rey?

Que je te présenterai un autre jour car il y a une particularité, un classique en Colombie, qui intéresse le prof de technologie que je reste même en vacances.

Enfin je te mets l’eau à la bouche avec la vue aérienne du village que l’on peut observer de là-haut. Où l’on découvre que le village est en fait en 2 parties, avec une, plus moderne que nous n’avons pas du tout explorée. Pour une prochaine fois?