Dimanche de farine

Encore un titre énigmatique. Non, le mauvais goût n’a pas (délibérément) sa place ici, nous allons pas parlé du produit illégale pour lequel la Colombie a mauvaise réputation. Non, plus sur des habitudes culinaires, que je n’ai pas. Mais que Lina tente de m’inculquer! En gros, une balade ponctuée de prises alimentaires, et celles-ci pas à base de légumes! Que j’appelle donc, en V.M (version moisbatienne), dimanche de farine.

Taparse el hueco

En traduction littérale, se boucher le trou. Tu pars en balade dominicale, à midi pile. Sans petit-déjeuner et après une séance de course assez longue… tu as vite fait!

Donc tu fais un premier arrêt! Au Metro Pandebono.

Auquel votre serviteur ne s’est jamais, en 10 ans, arrêté! Mais ce qui ne l’avait pas empêché de constater un certain succès le dimanche de ciclovia, avec toujours un tas de vélo, et donc leurs propriétaires, arrêtés devant.

Pour 9.200 pesos (2€) tu repars avec 2 pandebono et 2 buñelos. Délicieux, mais pas à base de brocolis, tu le constates par toi-même.

Déjeuner

Quelques heures plus tard (enfin une au moins) tu choisis parmi les nombreux petits restaurants du quartier cible de ta balade. Pour nous ce sera le Bao Social CLub.

Fast-food vietnamien (ou chinois c’est selon), qui même si tu repères plus de verdure est encore bien à base de farine! Car le Baozi (chinois) est un petit pain fourré.

Et si en plus tu prends des gyozas en entrée (raviolis façon) et des bières en boisson, tu comprends mieux le titre.

Dessert

Si, au bout de la route, tu ajoutes comme dessert le délicieux pastel colonial – 7.000 pesos / 1,80€ – (fourré fromage-confiture de goyave) de Royal (une pâtisserie qui ne paye pas de mine), là tu gagnes le gros lot.

Voilà c’est ça un dimanche de farine à la colombienne!

Que tu essaies de compenser avec un repas du soir léger….