Venezuela clap de fin

Non pas pour le pays, ni pour son tout fraîchement réélu et intronisé (le 10 janvier 2025) Président Maduro! En tout cas je n’en sais rien, il y a très peu de nouvelles qui filtrent sur la situation réelle. Mais pour Miss Lina, sa situation pro en dépendait et a beaucoup évolué! D’où le titre de ce post, Venezuela clap de fin. Et tu vois le petit hommage, le jour de la Saint Valentin? Il est fort ce Manu!

Fin de séjour à Bogota

Rappelle-toi, elle avait passé des vacances, puis avait été placé en télétravail à mes côtés durant tout le mois de décembre. Et ce fut plutôt cool.

Pour en terminer avec ce séjour, on en a profité pour croiser sa copine Diana, ex-colocatrice à Riohacha. Et elles en ont profité pour me siffler mon Pico, fraîchement acheté!

Ajoutons quelques activités beauté ou shopping (nettement moins onéreuses que de l’autre côté de la frontière)….

Lina au Lycée

Oui, dans MON lycée! Invité par Antonin, un des enseignants intervenants au club ONU, activité annexe proposée aux élèves qui travaillent alors sur des thématiques de leur choix….. en tant qu’experte de la situation frontalière, de la gestion des réfugiés et du travail humanitaire.

Retour au Venezuela

L’entrée des travailleurs humanitaires au Venezuela a toujours été un thème complexe! Intersos son ONG italienne attendait donc l’investiture de Maduro, le vendredi 10 janvier (la « Possession ») pour rappeler leurs équipes d’expatriés, si tout se passait bien.

La frontière étant rouverte le lundi 13 janvier, Lina est repartie en avion le 15, a atterri à Cucuta et passé la frontière. Pour ce qui pourrait être la dernière fois.

En effet, dans l’impitoyable monde des ONG, l’activité principale n’est pas l’aide, mais bien la participation à des appels d’offre de grandes institutions mondiales (UE, UNICEF, USAID, ACNUR,….). Et dernièrement Intersos n’en a pas gagné beaucoup. Voir aucun. Ajoutons à cela des effets de mode, et les financements pour la crise vénézuélienne ont tendance à se tarir. La nouvelle destination « à la mode » semble être la Libye. Ce qui est assez logique, surtout pour une ONG italienne.

Donc Intersos va fermer, en août, définitivement les portes de son bureau sud-américain. Des équipes de travailleur locaux vont rester sous contrat jusqu’à cette date pour mener à son terme le dernier projet, financé par des hollandais, dans la région du Zulia (comme la bière). Mais les expatriés, dont Lina, coûtant plus cher, voient leur contrat prendre fin au 28 février.

Ajoutons à cela des vacances à prendre, qui ne seront pas payés, puisqu’il n’y a plus un kopek en caisse (les salaires de janvier et février sont payés sur le budget du service central en Italie), Lina revient définitivement lundi 17 février.

Alors bien évidemment le moral n’est pas au beau fixe, perdre un boulot intéressant et très formateur n’est jamais chose aisé, comme de tirer un trait sur plus de 2 ans d’une vie parfois compliquée mais enrichissante. Mais elle essaie d’en profiter à fond, comme lors de la Feria de San Cristobal!

Ou en partageant des derniers moments d’amitié.

La Suite

D’un commun accord, pour la facilité d’organisation de l’été, je me suis engager à la « maintenir » comme on dit ici! Elle vit ici, et je paie les factures! Mais un « mantenimiento basico », un toit, de la nourriture, de l’eau courante et rien de superflu!

Et ce pour qu’elle ne cherche pas de boulot sérieusement avant notre retour d’Europe cet été. J’en ai un peu marre de payer une blinde pour changer des dates de billets d’avion!

Donc à son menu: un voyage en Italie où elle a étudié, du 6 au 30 mars. Des cours de français et d’anglais intensif et des moments partagés en Colombie!

Pour le reste je te tiens au courant plus tard!