El Llanero Autentico

Ou en gros, ma journée « cow-boy »….

Qui a commencé dès le vendredi matin de bonne heure (7h00) avec « l’Amanecer Llanero », littéralement l’aurore llanero. C’est à dire qu’après le long concert des têtes d’affiche, se terminant vers …. 5h00 du mat et accompagné de force bières!

Amanecer Llanero

Donc une partie des spectateurs, plus ou moins (enfin plus que moins) se dirige vers la berge colombienne du Rio Arauca, et regardent et encouragent les cavaliers qui traversent le fleuve à la nage et … à cheval, depuis la berge vénézuélienne!

Après avoir observé de loin, nous aussi nous approchons!

À la saison sèche, l’eau, tu le vois à la grandeur de la plage, est basse. Mais le courant reste fort, et le cheval et son cavalier doivent nager. Je n’ai pas trop compris si c’est un concours (chronométré, esthétique??, mais c’est un sacré effort pour les 2, et certains n’y parviennent que péniblement.

Vers 8h00, après la traversée d’une dizaine de concurrents, et les photos d’usage, les gens s’en vont prendre un peu de repos.

Nous reprenons notre marche en ville, pour continuer de découvrir cette cité llanera… et nous recroisons les hèros en route vers la Plaza de Feria. Où nous nous rendrons vers midi… pour assister ?a un vrai concert de cow-boy!

Plaza de Feria

Les arènes quoi! Où nous attend le concert du fameux Dulver Hernandez, artiste cow-boy! Tellement qu’il chante… sur son cheval! Avec son orchestre mené par l’instrument fétiche des LLanos…la harpe!

Derniêre étape de ce stage intensif de vie de ganadero, la copa de coleo!

Copa de Coleo (- ou Manga de Coleo)

En fin d’après-midi, mais qui a commencé plus tôt et finira beaucoup plus tard, vers 4h00 du matin, nous nous rendons au Coleo.

Et là, même si j’avais apercu ce genre de terrain de jeu ailleurs, je pense que c’est uniquement colombien, voir même très régionalisé!

En gros un longue piste sableuse….

Encadrée de tribunes, dont la VIP en béton.

Et là c’est de la haute compétition: plus de 200 concurrents en équipes de 2, avec une rècompense aux vainqueurs de 60 millions de pesos (14.000€).

Et la compétition se joue avec un décompte de points. En gros, cette longue piste de 300 mètres possède 3 zones: la premiêre, la seconde et la zone morte. Dans chaque équipe, un des cavaliers est un aide et l’autre le principal acteur du jeu. Ils prennent place au dèbut de la piste dans la zone 1m, puis on lâche une vache. Objectif, une fois que celle-ci a pris de la vitesse, sentant que son échappatoire se situe 300 mètres plus loin (où talonnée par l’adjoint), l’objectif est de l’attraper par la queue.

Mais ceci ne te rapporte aucun point: il faut, dans un savant mèlange de force, de technique et surtout d’équilibre, faire tomber la vache! mais là encore, aucun point. Il faut que la vache fasse au moins une roulade sur ses omoplates.

Une roulade en zone 1, 15 points, 2 roulades 30 points, et un peu moins en zone 2: 20 et 10. mais ce n’est pas si simple, car si la vache tombe presque à tous les coups, son instinct de préservation fait qu’elle ne « roule » pas souvent.

Pas top pour le bien-être animal, mais sans mort de la bête, c’est très impressionnant, surtout l’art de faire tout cela en restant sur ton cheval!

Je n’irais pas toutes les fins de semaine, nous ne sommes restés qu’une heure, mais très plaisant cependant à dècouvrir! Et vraiment quelque chose de très populaire ici, à voir des familles entières installées, en costumes de cowboy, dans les gradins pour de longues heures!