Se rendre à Caracas

Se rendre à Caracas

J’imagine que tu l’avais bien senti, dans ce post-là, l’organisation d’un voyage dans ce pays voisin de la Colombie n’est pas des plus simples. Le mot-clé est « incertitude »!

Incertitude du vol dont on m’a encore pris une photo de la CB ayant servi à le payer sur Internet au moment même du checking… après un levé matinal (demande d’être sur place 4 heures avant le vol)… un adieu à PiuPiu, un trajet en taxi et donc l’arrivée… avant même l’ouverture des guichets (mais après d’autres voyageurs).

Mais j’étais bien sur le vol et pouvait donc passer à la suite… comme découvrir les nouveaux guichets de la Migracion colombienne, sans plus aucun être humain. Puis l’embarquement. Avec quand même une pointe d’incertitude sur l’avion à emprunter! Première fois que je volais sur un McDonnel Douglas MD-90…. mais au moins c’est pas un avion russe en fin de vie.

Vol bien passé, 1h30, et j’aperçois la côte vénézuélienne et l’aéroport posé sur la plage. Puis m’y pose moi-même!

De nouveau, retour de l’incertitude avec l’entrée (et les conditions d’entrée) sur le territoire de la République Bolivarienne! Les conditions ne sont pas vraiment les mêmes si tu rentres par voie terrestre ou aérienne, et tout est assez flou! Mais j’ai rempli consciencieusement les papiers qui me sont distribués (formulaire de santé, de bagages) et je suis équipé du billet de retour et des réservations de 2 séjours (3 nuits chacune).

Incertitude encore au moment de retrouver Lina: nous arrivions à 15 minutes d’écart (12h55-13h10), moi au terminal international et elle au terminal national à 500m de là (mais avec 2 vols à suivre… d’où plus de risque de problème). Et finalement c’est là que cela a merdé… enfin qu’on a merdé! Car on ne s’est retrouvé qu’à15h15…. Pourtant nous étions bien arrivés tous les 2 (j’ai traversé 2 fois au terminal national pour bien vérifier que son vol de San Fernando de Apure était arrivé), mais moi j’attendais devant les arrivées internationales, tourné vers l’entrée de l’aéroport et elle, aux mêmes arrivées mais tournée vers la sortie des passagers (alors que j’étais déjà arrivé…). Ajoutons à cela, pas de wifi public. C’est à la plaza de comida, en commandant un burger bizarre tout en quémandant du wifi que tout s’arrangera!

Restait enfin une dernière étape: dans un aéroport, quand tu veux simplement aller au centre-ville, tu as des dizaines d’offres de taxi! Mais quand tu veux filer dans l’autre direction, dans la pampa… moins simple. Mais entre Yummi Rides l’appli locale conseillé par l’ami Andres et la chance de tomber sur Oscar (qui finalement nous fera tous les trajets importants)…. 1h30 plus tard ce long périple s’achèvera!

Et là, on se retrouve demain, parce que tu vas en prendre plein les yeux!!

Ah non je n’en ai pas fini: je te fais, en version courte, le retour! Même combat: un départ quasiment en même temps pour nous 2, 8h25 pour moi en direction de Bogota et 9h00 pour Lina en direction de San Cristobal de Tachira. Levé très matinal (4h10), remise des clés de l’hôtel sans personne, Oscar le taxi à l’heure (4h50) et à 5h20 à l’aéroport. Du bol les files immenses sont pour les autres destinations et à 6h10, je laisse Lina, après l’avoir accompagnée au terminal national, devant les bureaux de Rutaca, sa compagnie du jour. Mon avion est là, l’équipage aussi, je passe la douane et les fouilles sans soucis et à 9h20 (décalage d’une heure entre les 2 pays) j’atterris à Bogota, puis je rentre moitié en transmi et moitié à pied (route différente pour cause de Ciclovia).

Donc au final, beaucoup d’incertitudes mais aucun, absolument aucun soucis!

2 commentaires sur “Se rendre à Caracas

  1. Et voila…
    Tout était au point…mais…une toute petite imprécision et ça bloque !
    Tout est bien et finit bien pour un joli séjour.

  2. Le VOL en avion s’est bien passé , reste à suivre les comptes sur la CB qu’il n’y ait pas de VOL …

Alors qu'en penses-tu?