Les ruanas de Nobsa

Je m’aperçois que je n’ai pas suffisant d’illustrations pour un article complet, mais tant pis! Je compléterais plus tard quand j’y repasserais!Même si j’ai mis 8 ans pour m’y rendre une première fois! En effet, lors de notre road-trip entre amis et en Sandero Stepway dans le Boyaca, j’ai tenu à faire un détour par Nobsa!

Car c’est la capitale (t’as remarqué qu’en Colombie, chaque ville était la capitale de quelque chose?) de la Juana! La ruana tu la connais sûrement mieux si je te l’appelle « poncho »! EN laine de brebis à l’origine, très épaisse et donc très lourde, mais ne laissant pratiquement passer la pluie….
Alors si cela te paraît un accessoire de mode, sache que dans le Boyaca c’est un habit du quotidien: tous les paysans sont en bottes, chapeau et ruana. Et sur la moto, en ….bottes-chapeau et ruana. Il faut dire qu’avec l’altitude, le climat froid et humide, les pluies ou bruines incessantes et des maisons peu isolées, c’est un vêtement plébiscité!
Et Nobsa est donc le village réputé de la région pour la fabrication de ce vêtement. Sauf que les prix se sont un peu enflammé, et les produits locaux en pure laine de brebis sont devenus rares et compliqués à dénicher! La plupart sont assez légères maintenant et fabriquées en …. Équateur (voir en Chine).
On m’avait confié l’adresse d’une des dernières fabriques locales et à la main, la « brebis noire », qui était fermée, puis ouverte (après le repas… à 15h!) mais avec la majorité de ses produits hors du village, pour préparer les foires artisanales de Bogota et Medellin!

Tout ceci ne nous a pas empêché d’admirer l’église du lieu, la magnifique place centrale et de nous sustenter avant de reprendre la route!
En ce moment, la ruana n’est pas de mise…sauf si elle protège de la chaleur !
Beau et simple vêtement.
J’aime bien ces ponchos (juanas) …
Joli village aussi .
Une tite Juana pour l’hiver, ça changerait dans notre paysage européen