El Ojo y el Muro

Instant cinéma: tu sais bien que je profite de la présence de Lina pour m’offrir ce genre de sorties! Je suis capable d’y aller seul, comme lors des Festival de Cine Frances, mais c’est une activité plus sympa à 2.
Elle avait envie de ciné, donc une petite consultation rapide des possibilité (principalement la Cinemateca Distrital, le complexe Royal Film de San Martin ou encore le Cine de l’Avenida Chile) car nous n’avons aucune idée des films actuellement à l’affiche.
Alors cet événement aurait du simplement faire l’état d’un court paragraphe lors du bilan de quinzaine du 16 juillet. Mais 2 éléments ont fait pencher la balance pour un article individuel!
- Notre choix s’est porté sur un film latino-américain, « El Ojo y el Muro », mais d’un style très peu habituel, de science fiction. Encore moins dans la culture … guatémaltèque apparemment!
Décision prise à 11h30, séance à 19h30, achat des billets via Tuboleta (plus rien en physique sur place: tu peux acheter là-bas, mais eux-aussi passent par cette plateforme)! Toujours aussi peu onéreux d’un poitn de vue français: 6000 pesos, 1,30€, le billet, plus quand même 1000 pesos, 25 cts, juste pour te l’envoyer… par mail!
Trajet à pied (45 mn), petit encas pour se « tapar el hueco » chez Qbano et direction la salle 3, juste au moment des bandes-annonces.
Même jusque-là, cela ne justifie pas un article dédié! Mais il y a une deuxième raison pour cela!
2. Nous aurons la surprise de voir s’installer 2 hommes sur une chaise aprè_s la projection: le réalisateur guatémaltèque du film, Javier Del Cid et un des acteurs principaux, colombien, Alexander Alzate.
Qui répondront pendant 30 minutes aux questions des spectateurs, visiblement aussi surpris que nous (la moitié ayant quitté la salle avant la séance de questions).
Pour le film, une bonne série B!: Belles images, belle lumière, juste ce qui faut d’effets spéciaux (horribles quand il y en a trop surtout avec un faible budget), mais un scénario hésitant entre trop léger (beaucoup de scènes s’enchaînant avec des difficultés à suivre le lien entre-elles) et trop complexe, et un jeu d’acteurs pas toujours au top! Mais nous apprendrons par la suite que ce film à été tourné dans une communauté d’un quartier très pauvre de Guatemala City, et que nombreux acteurs secondaires ou figurants sont des habitants de ce quartier.
En résumé, pas le film de l’année, cependant un grand coup de chapeau: ce style est fort peu présent en Amérique du Sud (à part peut-être au Brésil), le financement a du être complexe à boucler, le scénario tient la route donc si tu aimes ce genre, sans avoir des exigences hors de mesure,tu peux y aller les yeux fermés (enfin non si tu veux voir le film).
Pas mon genre de film , mais il en faut pour tous les gouts .
Série B mais acteurs peut-être bénévoles…
Tu ne t’es pas ennuyé et en plus bous avez fait du sport…
Positif !