Préparation de la Chicamocha Race

Tu l’as lu il y a peu, le sommet de ma première saison de ce nouveau sport, le trail, va se terminer en apothéose, j’espère, avec le semi-marathon du Canyon de Chicamocha. A savoir partir du village de Jordan, tout au fond et remonter jusqu’au village très connu, très beau et très touristique de Barichara, tout en haut sur le plateau.
Après le dernier trail officiel, Manantial Run à Tena, le 7 mai, il a donc fallu tenter de garde la forme, voir même en préparant au mieux le fabuleux dénivelé positif (1510 m) que nous allons affronter sur 23 kilomètres.
Dimanche 14 mai: une semaine jour pour jour après la course, un entraînement collectif, avec Nico, Oliv, Anto et en guest star, Fred! A faire des tours, chacun à son rythme, du chouette Parque Metropolitano El Country. Heureusement qu’il ne pleuvait pas sinon j’aurais fait un triathlon: aller (et retour) à vélo, échauffement en discutant puis un peu de fractionné (enfin façon-façon).
Suivi d’un brunch dans le resto du lieu (enfin pas pour moi, jamais fin dans les heures qui suivent un entraînement)….
Jeudi 18 mai: j’ai eu la chance, avec l’aide de mes collègues, de pouvoir lors d’une des activité (le camino real jusqu’à Guane) de faire un entraînement in-situ de cette future course! Avec le climat identique (même un peu plus chaud pour cause de départ à 10h30), une partie du dénivelé, un revêtement identique à ce qui nous attend (chemin empierré), une partie du dénivelé à s’avaler et une arrivée dans le même village que lors de l’épreuve (Barichara).
En faisant une partie sur goudron, je suis arrivé en même temps que les élèves qui remontaient, eux, en bus!
Mardi 23 mai: même à San Andres, j’ai continué à courir! Autre forme de découvrir l’île mais aussi garder un peu du rythme! Après accompagné de Lina et sans dénivelé véritable, ce fut juste sur le côté climat que cela peut aider pour la course.
Jeudi 25 mai: toujours à San Andres et toujours sous le même principe, mais un peu plus long cette fois.
Jeudi 1er juin: le dernier (et seul finalement) entraînement avec un peu de D+, sur mes terres du Parque Nacional. Mais surtout l’objectif c’était d’essayer de contrôler l’apparition du désormais coutumier point de côté, en améliorant ma posture et ma respiration.
Bilan, j’ai réussi à en retarder l’apparition et à ensuite le faire quasiment disparaître, tout en variant les terrains, côtes, descentes, asphalte, terre, racines, escaliers…… le tout sous le soleil et après le boulot!
Lundi 5 juin: j’avais prévu le dernier entraînement ce jour-là, avec une ascension de Monserrate, 2,75 km et quasiment 500 m de D+, donc assez ressemblant au début de la course! Sauf que je n’ai plus 25 ans, ni même 35: 90 minutes de foot le dimanche, une course dans 6 jours, un mollet et une hanche qui grincent, j’ai préféré axé toutes mes chances sur la … récupération!
Bon en fait, lundi matin au levé, outre la pluie, c’est surtout le fait que je ne peux quasiment pas marché qui m’inquiète le plus! Pourtant j’étais rentré du foot, tout heureux, pas de coup, pas de béquille, pas d’entorse! Mais ce matin là, le genou gauche coince sévère….. Ce serait dommage que cela ne s’améliore pas en 6 jours….
C’est dommage pour ce genou, car niveau poids j’étais bien:
On fera comme on pourra!
ah le trail et les genoux ne font pas bon ménage !
Il faudrait ne jamais avoie à descendre !
Et bravo pour le poids de forme et bonne course !
Tu as mis les chances de ton côté ! Affaire (course /trail) à suivre !
Go mon poulain je pense fort à toi 💪🔥
Ah les genoux, ils sont si précieux !