La terreur des terremotos

Tu me diras, tu profites de l’opportunité, tu surfes sur l’actualité, et en faisant dans le sensationnel en plus. Pour cela, il faut que je te traduise « terremoto » qui signifie donc tremblement de terre. Parce que si la situation est effroyable en Turquie et Syrie depuis 3 jours et le double séisme qui a frappé les population locale, et bien moi aussi lundi soir j’ai vécu un petit tremblement de terre!

A très exactement à 19h44 devant mon ordi et à 19h45 il était déjà en ligne sur Google.

Il faut attendre le lendemain et le très officiel site du gouvernement américain surveillant l’ensemble des mouvements terrestres mondiaux.

Mais c’est également participatif, tu peux commenter en répondant à quelques questions sur ton ressenti.

Parce que, comment te dire: nous savons que nous vivons dans une zone sismique, c’est clair! On nous le rappelle régulièrement avec les fameux « simulacro »….. Mais c’est d’abord une notion qui ne fait pas partie de notre bagage culturel: la faille sismique de la Vallée d’Azergues, elle n’est pas vraiment connue! Nous avons donc grandi avec la connaissance des mouvements des plaques tectoniques et de leurs conséquences (éruptions volcaniques, séismes, voir tsunami), principalement grâce à nos cours de sciences au primaire ou de SVT au secondaire. Nous avons vu des images et imaginer la souffrance de population coincée sous des immeubles effondrés. Pour moi, mes premiers souvenirs c’est le tremblement de terre de Mexico, 1985, 8,2 sur l’échelle de Richter et 10.000 morts. Puis il y eu bien évidemment le séisme en Haïti du 12 janvier 2010.

Mais connaître la théorie, avoir vu des images, ne te prépare pas à en vivre! Si j’ai déjà parlé de cet étrange sentiment, aujourd’hui je viens le préciser!

En gros chaque fois que cela arrive, comme hier avec la lampe de bureau se mettant à osciller, je flippe fort, et m’attends à ce que le mouvement s’amplifie et je me prépare à ce que l’immeuble tombe (avec toujours la même question, vaut-il mieux habiter au premier qu’au 6e?).

Je le confirme ici le lendemain à tête reposée: je suis à chaque fois, de plus en plus pétrifié, incapable de la moindre réaction et je commence à développer une vraie … comment dire, phobie, crainte… trouille de ce genre de moment. Une vraie, profonde, qui prend aux tripes!

Une terreur terrée des terremotos!

Mais heureusement, ce sont des événements peu fréquents, la plupart sont d’assez faible intensité que si tu n’es pas tranquillement assis chez toi, souvent tu ne t’en rends même pas compte (nombre de mes collègues n’ont d’ailleurs pas ressenti celui de lundi), et cela ne t’obnubile pas à chaque minute que tu passes dans le pays!

De fait, ne t’inquiète donc pas trop!