Relojeria

J’avais 2 axes d’introduction pour cet article, et comme je ne sais lequel choisir je te mets les 2!

1. Après la sastreria, après la zapateria, dont je suis fan pour donner une seconde vie, d’un côté à mes vêtements et de l’autre à mes chaussures, je te présente ce jour la relojeria! Mais en fait, des 3, c’est encore celui qui reste le plus commun chez nous en Europe: l’endroit où tu entretiens tes montres, principalement pour en changer la pile!
2. pour donner cours, je suis encore de l’ancienne école: bien que j’ai toujours à disposition un ordinateur, que le téléphone ne soit jamais très loin et que presque toutes les salles sont encore équipées d’une pendule (même si très souvent les piles y sont nazes), j’ai l’habitude de consulter ma montre pour rythmer ma séance de cours! Mais ces derniers temps, j’étais bien embêté! Donc, je suis allé faire un tour à la relojeria!

Et cela tombe bien, il semblerait que la zone entre la calle 50 et l’avenida Caracas regorge de ce genre de lieux!

C’est donc après quelques hectomètres ensoleillés que j’ai débarqué chez Don Jaime!

Pour faire changer la pile de la belle montre offerte par Yvette il y a déjà un moment! Montre que je n’utilise pas souvent, car si il ne m’est jamais rien arrivé dans les rues de Bogota, les récits d’arrachage de téléphone ou de braquages au couteau sont quand même fréquents. Or me faire piquer ma Géonaute à 19€, ok, mais ma lotus, hors de question! Donc pour éviter de « dar la papaya », je ne l’utilisait qu’avec parcimonie… jusqu’à je me rende donc compte qu’elle n’avait plus de pile!

Il en a un peu baver: si tu te demandes pourquoi je ne l’ai pas fait moi-même! Lui, il a du utiliser sa presse et il y a également un joint minuscule à bien replacer pour assurer l’étanchéité de l’objet quand je fais ma vaisselle par exemple….

Et surtout, pour 10.000 pesos (2€) et un peu de marche à pied, j’ai réglé mon soucis de mesure du temps qui passe.